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À côté des jardins d'ornement et des jardins de fruitiers, l'Abbaye de Villers-la-Ville présente un jardin singulier : Le jardin des simples est inspiré en droite ligne des ouvrages d'Hildegarde de Bingen, une religieuse du 12ème siècle, bien connue pour ses visions mais aussi pour son habileté à utiliser les vertus des plantes pour soigner ses contemporains.
À l'époque, les végétaux constituent les remèdes traditionnels : en onguent, dilués dans un corps gras, ingérés... La religieuse multiplie les modes d'action et les connaissances et sa réputation finit par dépasser largement les murs du couvent.
Ce sont ses publications qui ont présidé à l'élaboration de ce jardin dont la symbolique - la présence des quatre éléments, la prééminence de la forme carrée - rappelle le paradis sur terre.
Réfréner les ardeurs des moines
Une cinquantaine de plantes sont réparties dans huit grands bacs carrés, ceinturés par de l'osier tressé.
Nombre d'entre elles ne nous sont pas inconnues : la sauge, le calendula, la rose...
Hildegarde leur attribue des vertus, y compris à certaines, comme les hellébores considérées de nos jours comme toxiques. Certaines indications sont d'ailleurs peu catholiques... Ainsi la rue officinale doit servir à réfréner les ardeurs des moines ou favoriser des avortements.
L'abbesse utilise également la tanaisie, un vermifuge qu'elle place sous les aisselles, pour éloigner les poux.
Elle pressent déjà que le corps ne doit pas être séparé de l'esprit et quand elle soigne, c'est un individu dans sa globalité. Pour elle, l'harmonie peut être rétablie en observant un régime alimentaire équilibré, à base des plantes cultivées dans le jardin.
Le jardin peut se visiter en compagnie d'une historienne ou d'une herboriste selon l'intérêt du visiteur. Il faut compter une heure trente environ et patienter jusqu'à la fin avril pour profiter des plus belles floraisons.
Toutes les informations utiles sur les différents jardins de l'Abbaye sont disponibles sur le site www.villers.be
À l'époque, les végétaux constituent les remèdes traditionnels : en onguent, dilués dans un corps gras, ingérés... La religieuse multiplie les modes d'action et les connaissances et sa réputation finit par dépasser largement les murs du couvent.
Ce sont ses publications qui ont présidé à l'élaboration de ce jardin dont la symbolique - la présence des quatre éléments, la prééminence de la forme carrée - rappelle le paradis sur terre.
Réfréner les ardeurs des moines
Une cinquantaine de plantes sont réparties dans huit grands bacs carrés, ceinturés par de l'osier tressé.
Nombre d'entre elles ne nous sont pas inconnues : la sauge, le calendula, la rose...
Hildegarde leur attribue des vertus, y compris à certaines, comme les hellébores considérées de nos jours comme toxiques. Certaines indications sont d'ailleurs peu catholiques... Ainsi la rue officinale doit servir à réfréner les ardeurs des moines ou favoriser des avortements.
L'abbesse utilise également la tanaisie, un vermifuge qu'elle place sous les aisselles, pour éloigner les poux.
Elle pressent déjà que le corps ne doit pas être séparé de l'esprit et quand elle soigne, c'est un individu dans sa globalité. Pour elle, l'harmonie peut être rétablie en observant un régime alimentaire équilibré, à base des plantes cultivées dans le jardin.
Le jardin peut se visiter en compagnie d'une historienne ou d'une herboriste selon l'intérêt du visiteur. Il faut compter une heure trente environ et patienter jusqu'à la fin avril pour profiter des plus belles floraisons.
Toutes les informations utiles sur les différents jardins de l'Abbaye sont disponibles sur le site www.villers.be
