“J’ai commencé à travailler au CPAS de Bruxelles avant de rejoindre l’Agence Immobilière Sociale du Brabant wallon. Mais je me suis retrouvée à gérer essentiellement des dossiers et je perdais tout le côté social, celui pour lequel j’avais choisi la profession d’assistante sociale. J’avais à peine le temps de demander aux gens comment ils allaient.”
- Camille a dès lors décidé de se lancer comme assistante sociale indépendante (ASI) complémentaire dans un premier temps avant de se consacrer entièrement à ce métier d’un genre nouveau.
“Je me sentais frustrée et incapable d’aider correctement les personnes qui se retrouveraient perdues au milieu parfois d’un véritable casse-tête. Aujourd’hui, je travaille directement avec elles et exclusivement, ce qui fait qu’elles n’ont plus besoin de raconter par exemple 10 fois leur histoire. Elles ont un seul référent et c’est beaucoup plus confortable. »
Le but n’est certainement pas de remplacer les institutions, mais plutôt de compléter leur travail. La différence, c’est qu’avec l’ASI, on peut choisir son accompagnateur comme on choisirait son médecin ou son psy.
“C’est une manière efficace de construire une relation de confiance. C’est d'ailleurs la personne qui a besoin d’aide qui me contacte et jamais l’inverse. On se voit une première fois au domicile ou dans un lieu public et libre ensuite au demandeur de poursuivre ou pas. Certaines problématiques se règlent d’ailleurs en une seule rencontre. »
Cette première visite est fixée à 50 €, quelle qu’en soit la durée. Pour la suite, si besoin, il faut compter 35 € de l’heure avec éventuellement des frais de déplacement puisque, à partir de Wavre, Camille rayonne dans tout le Brabant wallon et à Bruxelles. Tout cela est bien entendu discuté lors de la première rencontre afin de déterminer la formule la mieux adaptée.
Camille privilégie le contact à domicile car il permet, d’une part, de mieux comprendre la réalité des individus ou des familles, et d’autre part, de se placer à leur hauteur et non pas en position d’autorité derrière un bureau.
« Je suis bien entendu tenue au secret professionnel et en tant qu’indépendante, je me dois de garder une éthique et d’être fidèle aux valeurs fondamentales de l’assistant social. »
Ce sont des situations extrêmement diverses que Camille est amenée à gérer. Elle s'adresse, par conséquent, à tout le monde et pas seulement aux allocataires sociaux. Ça peut en effet concerner une séparation ou un décès, des moments de vie émotionnellement chargés durant lesquels on n’a pas vraiment la tête à s’occuper de l’aspect administratif.
« Je fais de l’accompagnement budgétaire, de l’aide au maintien à domicile, de l’aide administrative (dossiers sociaux, analyse des droits...), de l’aide à la parentalité... et quand je ne sais pas, j’oriente. Et si je peux renvoyer vers un service gratuit, je ne manque pas de le faire. »
Dans le cas du maintien à domicile, par exemple, Camille est davantage spécialisée dans le domaine de la santé mentale, s’il s’agit de personnes âgées, elle préfère orienter les demandeurs vers une collègue.
Je ne sais pas tout, bien sûr, mais j’ai des contacts et un bon réseau qui permet d’aiguiller les gens.
Les personnes que j’encadre et guide restent maîtres de leurs choix. Je n’impose rien même si je connais la solution. Je fonctionne vraiment comme une main tendue.
Je reste aussi très disponible puisque je n’ai pas un horaire de bureau. J’arrive tout de même à fixer certaines limites, et même à partir en vacances !”
Une grande disponibilité, un sens de l’écoute évident, une volonté d’aider à tout prix, Camille a réussi à renouer avec sa passion pour donner un sens à sa profession.
Camille Guimbretière
Assistante sociale indépendante
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