Frelons asiatiques Brec’h, Piégeage reines frelons, Protection abeilles Morbihan
Une initiative qui protège directement les abeilles et l’ensemble de l’écosystème local.
Une menace bien réelle pour les abeilles et l’écosystème
Les frelons asiatiques, ou Vespa velutina, originaires d’Asie du Sud-Est, ont été accidentellement introduits en France en 2004. Depuis, leur progression est fulgurante. Prédateurs redoutables, ils s’attaquent en priorité aux abeilles, indispensables à la pollinisation.
Un seul frelon asiatique peut tuer jusqu’à 50 abeilles par jour, provoquant des dégâts considérables dans les ruchers et perturbant gravement la pollinisation. Cette menace pèse lourdement sur l’agriculture et sur la biodiversité en général.
Visuellement, le frelon asiatique se distingue par sa tête orange, son thorax noir et un abdomen rayé de jaune et de noir. Contrairement aux abeilles, il peut piquer à plusieurs reprises, et ses piqûres, bien que rarement mortelles pour l’homme, peuvent déclencher de graves réactions allergiques.
Leur capacité à s’adapter à divers environnements, ainsi que la hauteur à laquelle ils construisent leurs nids, complique grandement leur détection et leur élimination. Un seul nid peut abriter plusieurs milliers d’individus, ce qui rend leur contrôle d’autant plus urgent.
Un seul frelon asiatique peut tuer jusqu’à 50 abeilles par jour, provoquant des dégâts considérables dans les ruchers et perturbant gravement la pollinisation. Cette menace pèse lourdement sur l’agriculture et sur la biodiversité en général.
Visuellement, le frelon asiatique se distingue par sa tête orange, son thorax noir et un abdomen rayé de jaune et de noir. Contrairement aux abeilles, il peut piquer à plusieurs reprises, et ses piqûres, bien que rarement mortelles pour l’homme, peuvent déclencher de graves réactions allergiques.
Leur capacité à s’adapter à divers environnements, ainsi que la hauteur à laquelle ils construisent leurs nids, complique grandement leur détection et leur élimination. Un seul nid peut abriter plusieurs milliers d’individus, ce qui rend leur contrôle d’autant plus urgent.
La réponse de Brec’h : un piégeage sélectif et ciblé
Consciente de l’ampleur du problème, la ville de Brec’h a choisi d’agir en amont, au moment le plus stratégique du cycle de vie du frelon asiatique : la sortie des reines après l’hivernage.
L’objectif est clair : capturer les reines avant qu’elles ne puissent fonder de nouvelles colonies.
La méthode retenue repose sur un appât liquide composé de bière, de sirop de grenadine et de vin blanc. Ce mélange attire spécifiquement les frelons asiatiques tout en épargnant les abeilles, qui sont rebutées par l’alcool.
Ce procédé sélectif permet de limiter les captures d’insectes non ciblés, un enjeu crucial pour préserver la biodiversité.
L’objectif est clair : capturer les reines avant qu’elles ne puissent fonder de nouvelles colonies.
La méthode retenue repose sur un appât liquide composé de bière, de sirop de grenadine et de vin blanc. Ce mélange attire spécifiquement les frelons asiatiques tout en épargnant les abeilles, qui sont rebutées par l’alcool.
Ce procédé sélectif permet de limiter les captures d’insectes non ciblés, un enjeu crucial pour préserver la biodiversité.
Une mobilisation citoyenne exemplaire
Cette campagne de piégeage n’aurait pas été possible sans la participation massive de la population. Pas moins de 125 piégeurs bénévoles, tous formés par l’Association Bréchoise de Sauvegarde des Abeilles et autres Pollinisateurs (ABSAP), ont été déployés sur le terrain.
La période choisie, du 20 mars au 20 mai, correspond au moment où les reines cherchent activement des sources de sucre pour se nourrir avant de construire leur nid.
« Le pic de captures est intervenu mi-avril avec le retour du beau temps », explique au Parisien Michel Le Boudec, apiculteur et président de l’ABSAP.
Cette organisation précise, alliée à une action coordonnée, a permis d’optimiser les résultats tout en maintenant une grande réactivité sur le terrain.
La période choisie, du 20 mars au 20 mai, correspond au moment où les reines cherchent activement des sources de sucre pour se nourrir avant de construire leur nid.
« Le pic de captures est intervenu mi-avril avec le retour du beau temps », explique au Parisien Michel Le Boudec, apiculteur et président de l’ABSAP.
Cette organisation précise, alliée à une action coordonnée, a permis d’optimiser les résultats tout en maintenant une grande réactivité sur le terrain.
Des résultats spectaculaires
Le bilan de la campagne est sans appel : 7 772 reines de frelons asiatiques capturées en seulement deux mois.
Chaque reine neutralisée, c’est potentiellement des milliers d’individus en moins dans la nature, et autant de colonies qui n’existeront jamais.
Cette approche préventive réduit drastiquement la pression exercée par les frelons sur les ruches et sur la faune pollinisatrice.
Au-delà de la simple statistique, ces résultats se traduisent par un impact concret : des abeilles plus nombreuses, une pollinisation mieux assurée et, in fine, une contribution directe à la préservation des écosystèmes locaux.
Chaque reine neutralisée, c’est potentiellement des milliers d’individus en moins dans la nature, et autant de colonies qui n’existeront jamais.
Cette approche préventive réduit drastiquement la pression exercée par les frelons sur les ruches et sur la faune pollinisatrice.
Au-delà de la simple statistique, ces résultats se traduisent par un impact concret : des abeilles plus nombreuses, une pollinisation mieux assurée et, in fine, une contribution directe à la préservation des écosystèmes locaux.
Un modèle qui inspire au-delà de Brec’h
Face à cette réussite, d’autres communes de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (AQTA) ont décidé d’adopter la même méthode.
Cette diffusion de la pratique est encouragée par les résultats obtenus, mais aussi par l’implication citoyenne qu’elle génère. Les habitants ne sont plus de simples témoins du problème : ils deviennent acteurs de la solution.
Les autorités locales invitent par ailleurs la population à signaler les nids de frelons asiatiques directement en mairie, afin de faciliter leur localisation et leur destruction rapide.
Cette diffusion de la pratique est encouragée par les résultats obtenus, mais aussi par l’implication citoyenne qu’elle génère. Les habitants ne sont plus de simples témoins du problème : ils deviennent acteurs de la solution.
Les autorités locales invitent par ailleurs la population à signaler les nids de frelons asiatiques directement en mairie, afin de faciliter leur localisation et leur destruction rapide.
Une action locale aux implications globales
La lutte contre les espèces invasives est un défi mondial, et l’exemple de Brec’h illustre à quel point la coordination locale peut produire des effets puissants.
En empêchant la création de milliers de nouvelles colonies, cette campagne contribue à protéger les abeilles, mais aussi les cultures et les espaces naturels qui dépendent de leur activité pollinisatrice.
Le caractère sélectif du piégeage est un atout majeur. Contrairement à certaines méthodes qui piègent indifféremment divers insectes, celle-ci cible précisément le frelon asiatique, limitant l’impact sur les autres espèces.
L’importance de la mobilisation communautaire
La réussite de Brec’h repose sur un ingrédient essentiel : la mobilisation collective. Former, équiper et coordonner 125 bénévoles n’est pas une mince affaire. Cela demande une organisation rigoureuse, un suivi constant et un véritable engagement citoyen.
Cette dynamique de groupe, où chaque participant connaît le rôle qu’il joue dans la chaîne de protection de l’environnement, crée un sentiment d’appartenance fort.
C’est également un moyen de sensibiliser la population à la préservation des pollinisateurs et à l’importance de leur rôle dans notre alimentation.
Cette dynamique de groupe, où chaque participant connaît le rôle qu’il joue dans la chaîne de protection de l’environnement, crée un sentiment d’appartenance fort.
C’est également un moyen de sensibiliser la population à la préservation des pollinisateurs et à l’importance de leur rôle dans notre alimentation.
Un combat qui se poursuit
Malgré les excellents résultats de cette campagne, la lutte contre le frelon asiatique reste un travail de longue haleine. L’espèce est bien implantée sur le territoire français et continue de se propager.
Chaque année, de nouvelles reines émergent au printemps, et sans une action concertée, le cycle reprend.
Les autorités de Brec’h et l’ABSAP entendent donc renouveler l’opération, en s’appuyant sur l’expérience acquise et sur l’élan citoyen qui en découle. L’objectif est de pérenniser le dispositif et d’encourager d’autres territoires à s’en inspirer.
Une méthode prometteuse à surveiller
Le succès de Brec’h ne tient pas seulement aux chiffres impressionnants, mais aussi à l’équilibre entre efficacité et respect de l’environnement.
En utilisant des appâts qui n’attirent pas les abeilles, en agissant à la période la plus stratégique et en mobilisant la population, la commune a démontré qu’il est possible de réduire significativement la menace des frelons asiatiques tout en préservant la biodiversité.
Ce modèle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des espèces invasives similaires, en France comme ailleurs. La clé réside dans l’adaptation de la méthode au contexte local et dans l’implication des habitants.
En utilisant des appâts qui n’attirent pas les abeilles, en agissant à la période la plus stratégique et en mobilisant la population, la commune a démontré qu’il est possible de réduire significativement la menace des frelons asiatiques tout en préservant la biodiversité.
Ce modèle pourrait inspirer d’autres régions confrontées à des espèces invasives similaires, en France comme ailleurs. La clé réside dans l’adaptation de la méthode au contexte local et dans l’implication des habitants.
Conclusion : un exemple à suivre
La campagne de piégeage menée à Brec’h prouve qu’avec de la coordination, de la formation et de la volonté, il est possible de s’attaquer efficacement à un fléau environnemental.
En capturant près de 8 000 reines en deux mois, la commune a non seulement protégé ses abeilles, mais aussi envoyé un signal fort : la lutte contre les espèces invasives peut être gagnée, à condition d’agir ensemble.
Cette démarche, à la fois locale et exemplaire, rappelle que chaque action compte. Les frelons asiatiques n’ont qu’à bien se tenir : à Brec’h, la vigilance est de mise, et la nature peut respirer un peu plus librement.
En capturant près de 8 000 reines en deux mois, la commune a non seulement protégé ses abeilles, mais aussi envoyé un signal fort : la lutte contre les espèces invasives peut être gagnée, à condition d’agir ensemble.
Cette démarche, à la fois locale et exemplaire, rappelle que chaque action compte. Les frelons asiatiques n’ont qu’à bien se tenir : à Brec’h, la vigilance est de mise, et la nature peut respirer un peu plus librement.


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