À partir du 26 octobre 2025, date du prochain changement d’heure, les lampadaires de la commune resteront allumés en continu entre minuit et 5 heures du matin.
Trois ans après l’extinction partielle de l’éclairage public, décidée pour faire face à la crise énergétique, la lumière va donc de nouveau briller sur les routes et les quartiers waterlootois.
Une décision motivée à la fois par les demandes croissantes des habitants, par des raisons de sécurité, mais aussi par des évolutions techniques majeures dans la gestion de l’énergie.
Trois ans après l’extinction partielle de l’éclairage public, décidée pour faire face à la crise énergétique, la lumière va donc de nouveau briller sur les routes et les quartiers waterlootois.
Une décision motivée à la fois par les demandes croissantes des habitants, par des raisons de sécurité, mais aussi par des évolutions techniques majeures dans la gestion de l’énergie.
Retour sur une mesure de crise
C’est le 1er novembre 2022 que Waterloo, à l’instar de nombreuses communes wallonnes, avait choisi d’éteindre ses luminaires durant une partie de la nuit.
La décision suivait les recommandations d’ORES, le gestionnaire du réseau, et visait à réduire la consommation électrique dans un contexte de crise énergétique sans précédent.
L’envolée des prix de l’énergie et la nécessité de maîtriser la demande avaient conduit de nombreuses autorités locales à adopter cette politique d’extinction partielle.
Pendant près de trois ans, les rues de Waterloo se sont donc plongées dans l’obscurité chaque nuit. Si la mesure a permis de diminuer la facture énergétique de la commune, elle a aussi suscité des inquiétudes croissantes parmi les habitants.
Sentiment d’insécurité, difficultés de circulation pour les piétons et cyclistes, visibilité réduite : les arguments pour un retour à un éclairage continu se sont multipliés.
Aujourd’hui, ce changement s’inscrit dans un nouvel équilibre entre sobriété énergétique et sécurité publique.
Des avancées technologiques décisives
Si la Commune de Waterloo a pu envisager de rétablir l’éclairage de nuit, c’est avant tout grâce aux progrès techniques réalisés ces dernières années.
La quasi-totalité du parc d’éclairage a été modernisée avec des lampes LED, bien plus performantes et économes que les anciens modèles à décharge.
Cette transformation présente plusieurs avantages majeurs :
- Une baisse importante de la consommation, pouvant atteindre jusqu’à 70 % par rapport aux anciens systèmes ;
- Des coûts d’exploitation réduits, grâce à une durée de vie prolongée et à une maintenance simplifiée ;
- Une régulation automatique de l’intensité lumineuse, puisque chaque luminaire LED est « dimmé » par défaut à 50 % entre 22 h et 6 h.
Cette technologie dite de dimming permet d’ajuster la luminosité sans éteindre totalement les lampadaires.
Selon ORES, une extinction complète fait perdre pendant 48 heures le réglage automatique de la luminosité, nécessitant deux nuits de recalibration.
Selon ORES, une extinction complète fait perdre pendant 48 heures le réglage automatique de la luminosité, nécessitant deux nuits de recalibration.
Ainsi, au-delà d’un certain seuil de modernisation – lorsque plus de 75 à 80 % du parc d’éclairage public est constitué de LED –, le gain financier et environnemental d’une extinction totale devient très limité par rapport à celui obtenu avec une simple modulation de l’intensité lumineuse.
Ce seuil sera atteint à Waterloo dès 2026, confirmant la pertinence de cette transition vers un éclairage intelligent.
Ce seuil sera atteint à Waterloo dès 2026, confirmant la pertinence de cette transition vers un éclairage intelligent.
Un enjeu de sécurité au cœur du débat
Au-delà des aspects techniques et économiques, la sécurité a pesé lourd dans la balance. Les retours d’expérience des trois dernières années ont mis en lumière plusieurs problèmes : piétons moins visibles, cyclistes exposés, risques accrus d’accidents et sentiment d’insécurité dans des rues plongées dans le noir.
Beaucoup de citoyens ont exprimé leurs craintes, notamment dans les quartiers résidentiels ou aux abords des voiries peu fréquentées.
Les forces de l’ordre et les services de secours ont également constaté que l’absence d’éclairage nuisait à la visibilité et à la réactivité en cas d’intervention nocturne.
Face à ces constats, la Commune a choisi de redonner la priorité à la sécurité des habitants. Le retour d’un éclairage continu entre minuit et 5 h du matin apparaît donc comme une réponse pragmatique, équilibrée et adaptée à la réalité du terrain.
Une lumière plus respectueuse de l’environnement
Le rétablissement de l’éclairage nocturne ne signifie pas un retour en arrière sur le plan environnemental, bien au contraire.
La modernisation des infrastructures permet aujourd’hui de limiter considérablement la pollution lumineuse.
Les nouveaux luminaires LED sont conçus pour projeter la lumière exclusivement vers le sol, évitant ainsi la dispersion lumineuse vers le ciel et les façades.
Certains modèles sont même équipés de dispositifs supprimant totalement le flux lumineux vers l’arrière, ce qui améliore le confort des riverains et préserve la qualité du ciel nocturne.
Autre atout : la température de couleur est désormais choisie avec soin lors de chaque remplacement.
Les nouvelles installations privilégient des teintes plus chaudes, dans les tons jaune-orangé, afin de mieux respecter la faune nocturne, particulièrement sensible à la lumière bleue.
Ces ajustements permettent donc de trouver un équilibre entre sécurité, confort visuel et respect de la biodiversité.
Une mise en œuvre progressive
Pour que tout soit prêt le 26 octobre, ORES a déjà entamé les ajustements nécessaires. Certains quartiers pourraient donc retrouver la lumière plus tôt, tandis que d’autres resteront encore éteints quelques jours.
Cette phase transitoire est indispensable pour garantir le bon calibrage des dispositifs et éviter toute surcharge du réseau.
Des différences locales seront donc possibles selon l’avancement des interventions techniques. ORES assure toutefois que l’ensemble du territoire communal bénéficiera d’un éclairage nocturne complet à la date prévue, en cohérence avec la modernisation du parc d’éclairage public.
Une décision en phase avec la transition énergétique
Ce rétablissement de l’éclairage de nuit ne marque pas un abandon de la sobriété énergétique. Au contraire, il illustre la maturité technologique des systèmes d’éclairage modernes et la capacité des communes à adapter leurs politiques aux réalités du terrain.
Grâce aux LED, Waterloo consomme désormais jusqu’à trois fois moins d’électricité qu’en 2022, tout en assurant un niveau de sécurité et de confort supérieur.
L’extinction complète n’a donc plus la même utilité qu’au moment de la crise énergétique. Elle représentait alors une réponse urgente à un contexte exceptionnel ; aujourd’hui, elle céderait la place à une gestion intelligente, dynamique et durable de la lumière.
Cette démarche s’inscrit d’ailleurs dans une vision plus large de transition écologique, où la technologie est mise au service d’un usage raisonné de l’énergie.
L’objectif n’est plus de plonger les villes dans le noir, mais de rendre la lumière plus efficiente, plus ciblée et moins intrusive.
Un symbole de résilience et d’adaptation
Trois ans après l’extinction nocturne, Waterloo démontre sa capacité à tirer les leçons de la crise énergétique tout en répondant aux attentes de sa population.
Ce retour à un éclairage continu ne traduit pas un gaspillage, mais bien une évolution logique fondée sur l’innovation et la sécurité.
La commune rejoint ainsi de nombreuses autres collectivités wallonnes qui ont fait le même constat : la lumière bien maîtrisée consomme peu et rassure beaucoup.
Le 26 octobre 2025 marquera donc un nouvel équilibre entre économies d’énergie, sécurité publique et qualité de vie.
L’obscurité n’aura plus le dernier mot à Waterloo : la lumière, désormais intelligente, économe et respectueuse de l’environnement, reprendra toute sa place dans le paysage nocturne de la ville.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site web partenaire : https://www.waterloo.be/
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Téléphone : +32(0)2 352 98 11
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