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Début septembre 2025, le chef de corps de la Zone de Police, Michel Vandewalle, a présenté les chiffres officiels au Conseil communal.
Le constat est sans appel : la grande majorité des indicateurs de criminalité sont orientés à la baisse, confirmant une tendance amorcée bien avant la crise sanitaire.
Malgré la montée des délits numériques, la situation globale s’améliore nettement, plaçant la commune parmi les plus sûres du Brabant wallon.
Des chiffres au plus bas depuis dix ans
Avec 1 901 faits judiciaires enregistrés en 2024, Waterloo signe une performance remarquable.
C’est le plus faible niveau de criminalité observé depuis plus de dix ans, selon les données de la Zone de Police locale.
À titre de comparaison, cela représente près de 20 % de faits en moins par rapport à 2023, et plus de 25 % de baisse par rapport à l’année 2019, qui sert de référence au Plan Zonal de Sécurité 2020-2025.
Pour Michel Vandewalle, commissaire divisionnaire et chef de corps, cette évolution est tout sauf anodine : « Les résultats ne sont pas simplement bons, ils sont exceptionnels », a-t-il déclaré avec enthousiasme devant les élus.
Avant d’ajouter, non sans prudence : « Nous devons bien sûr rester vigilants, mais je pense qu’il sera très difficile de faire mieux à l’avenir. »
Une vigilance d’autant plus nécessaire que certains phénomènes criminels connaissent une forte saisonnalité.
« Pour les six premiers mois de 2025, la tendance reste favorable », souligne le commissaire. « Mais tout dépendra de l’automne, une période souvent plus délicate, notamment en matière de cambriolages. »
La force d’une collaboration efficace
Cette baisse générale de la criminalité à Waterloo n’est pas le fruit du hasard.
Elle résulte d’une stratégie de prévention ciblée et d’une coopération étroite entre différents services de police, tant au niveau local que fédéral.
Les équipes de la Zone de Police de Waterloo travaillent main dans la main avec les zones voisines et la Police judiciaire pour anticiper, repérer et neutraliser les comportements délictueux.
Le commissaire Vandewalle cite un exemple concret : celui des vols à main armée. « Après une hausse enregistrée l’an dernier, nous avons observé un net recul en 2025 grâce à l’arrestation de plusieurs auteurs. C’est la preuve que la collaboration interzones porte ses fruits. »
Les résultats positifs s’expliquent aussi par une présence policière accrue sur le terrain, soutenue par des campagnes de sensibilisation locales.
La prévention joue un rôle majeur : elle permet non seulement de réduire les délits, mais aussi de renforcer le sentiment de sécurité de la population.
Des résultats remarquables dans la plupart des catégories d’infractions
La tendance à la baisse se vérifie dans la quasi-totalité des types d’infractions observés à Waterloo. Les cambriolages, les dégradations, les vols de véhicules et les agressions physiques connaissent tous une diminution sensible.
Certaines catégories atteignent même des niveaux historiquement bas, du jamais-vu pour les autorités locales.
Pour la Zone de Police, ces chiffres reflètent le travail de proximité et la présence constante sur le terrain.
Le dialogue entre citoyens, commerçants et services de police contribue à identifier rapidement les comportements suspects et à prévenir les récidives.
En parallèle, la commune a investi dans des outils technologiques de sécurité, comme la vidéosurveillance et la centralisation des signalements, qui permettent une réaction plus rapide face aux faits constatés.
L’approche est pragmatique : mieux vaut prévenir que guérir.
Sécurité, Prévention, Cybercriminalité
La cybercriminalité, une ombre persistante au tableau
Si les indicateurs sont au vert pour la criminalité dite “classique”, un domaine échappe encore à cette embellie : celui de la criminalité numérique.
Les fraudes informatiques, en forte progression depuis plusieurs années, continuent de poser un défi majeur aux autorités locales.
Les escroqueries en ligne, hameçonnages, arnaques aux faux sites ou usurpations d’identité se multiplient, touchant particulièrement les personnes âgées.
Pour le commissaire Vandewalle, la lutte contre ces délits requiert une approche spécifique : « Nous multiplions les campagnes de sensibilisation, souvent en partenariat avec des acteurs privés, pour informer les citoyens des nouvelles formes de fraude. »
Le problème, c’est que ces infractions dépassent largement le cadre communal. « Il s’agit d’un phénomène mondial, souvent difficile à appréhender au niveau local », reconnaît le chef de corps.
Les fraudeurs agissent depuis l’étranger, rendant les enquêtes complexes.
D’où l’importance, selon lui, de la prévention et de la vigilance individuelle comme premières lignes de défense.
Les violences intrafamiliales : un sujet sensible mais essentiel
Autre point de préoccupation évoqué lors du Conseil communal : les violences intrafamiliales.
Si leur nombre déclaré reste limité, les autorités savent que la réalité est souvent plus sombre.
Le chef de corps évoque ce que l’on appelle le « chiffre noir », c’est-à-dire le nombre de victimes qui ne se manifestent pas et qui échappent donc aux statistiques officielles.
« Dans ce domaine, nous savons que de nombreuses personnes souffrent en silence », déplore Michel Vandewalle. « Pourtant, nous disposons d’un service d’assistance aux victimes particulièrement compétent. Il ne faut jamais hésiter à pousser la porte du commissariat et à venir déposer plainte. »
Les violences domestiques, souvent cachées, nécessitent une approche humaine, fondée sur l’écoute et la confiance.
C’est pourquoi la Police de Waterloo mise sur une formation continue de ses agents et sur la coopération avec les services sociaux pour identifier, orienter et accompagner les victimes.
La sécurité routière : des progrès mais aussi des défis
La sécurité routière reste un autre volet majeur de la politique de prévention.
Là encore, les chiffres sont encourageants : le nombre global d’accidents corporels a reculé au cours de l’année écoulée.
Toutefois, certaines catégories d’usagers demeurent particulièrement vulnérables, notamment les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de trottinettes électriques.
Les grandes artères de la commune concentrent encore une part importante des collisions.
Pour y remédier, la Police locale renforce sa présence aux points névralgiques et multiplie les contrôles de vitesse, en collaboration avec les services communaux.
La sensibilisation reste la clé : rappeler à chacun, automobilistes comme usagers faibles, que la route est un espace partagé où la prudence doit primer.
Le chef de corps souligne également la nécessité d’adapter les infrastructures et la signalisation pour mieux protéger les usagers non motorisés.
Les efforts conjoints de la Police et de la Commune visent à créer un environnement routier plus sûr pour tous.
De nouveaux phénomènes sous surveillance
Même si les résultats globaux sont très positifs, la Police de Waterloo ne compte pas se reposer sur ses lauriers.
De nouveaux types de délinquance émergent, parfois de manière ponctuelle mais préoccupante.
Le chef de corps évoque notamment les bandes spécialisées dans le vol de vélos ou les rassemblements automobiles sur la voie publique, des phénomènes qui peuvent rapidement dégénérer.
« Ces comportements exigent une vigilance constante. Nous devons être capables d’anticiper et de réagir rapidement avant que la situation ne s’aggrave », explique-t-il.
Ces nouveaux défis appellent une adaptation permanente des méthodes de travail.
La réactivité, la présence sur le terrain et l’échange d’informations entre services demeurent les meilleurs outils pour prévenir toute résurgence de la délinquance.
Une mobilisation à poursuivre
Derrière ces excellents chiffres, un message clair : la sécurité reste un effort collectif.
La baisse de la criminalité ne saurait être durable sans l’engagement continu des forces de l’ordre, des autorités locales et des citoyens.
Pour le commissaire Vandewalle, la réussite observée à Waterloo doit encourager à poursuivre sur cette voie : « Ces résultats sont le fruit d’un travail de longue haleine, basé sur la prévention, la proximité et la coopération. Mais la vigilance doit rester de mise. »
Le chef de corps tient aussi à rappeler que la sécurité publique ne dépend pas uniquement des chiffres, mais du sentiment de sécurité ressenti par les habitants.
Maintenir cette confiance est une priorité pour la Zone de Police, qui s’efforce d’être à l’écoute de la population tout en restant présente sur le terrain.
Waterloo, un modèle de gestion sécuritaire
En conclusion, Waterloo peut se féliciter de sa gestion exemplaire en matière de sécurité.
Dans un contexte où de nombreuses communes belges font face à une recrudescence de certaines formes de criminalité, la cité du Lion affiche une trajectoire inverse, grâce à une approche équilibrée mêlant prévention, proximité et efficacité opérationnelle.
Si les défis restent nombreux – cybercriminalité, sécurité routière, violences intrafamiliales –, la dynamique engagée depuis plusieurs années prouve qu’une politique cohérente et coordonnée peut porter ses fruits.
Michel Vandewalle et ses équipes entendent bien poursuivre sur cette lancée, convaincus que la sécurité de demain se construit aujourd’hui, pas uniquement dans les commissariats, mais aussi au sein de la communauté.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site web partenaire : https://www.waterloo.be/ma-commune/securite/police/la-delinquance-en-net-recul-a-waterloo
Téléphone : +32(0)2 352 98 11
Adresse : rue François Libert, 28
1410 Waterloo
