Ses premiers pas sur scène y remontent à ses 17 ans : il y loue le cinéma de Nivelles pour y présenter son tout premier one-man-show.
« Le Brabant wallon, c’est chez moi », sourit-il. Depuis douze ans, il vit maintenant à Waterloo, une région qu’il parcourt souvent à vélo, en famille.
« J’adore le château de la Hulpe, le parc, les lacs, la bambouseraie (que peu de monde connait)… et me balader entre Waterloo et Rhode-Saint-Genèse, via des chemins qui passent au milieu des prairies et des vaches. (et que peu de monde connait également…»
L’humoriste, auteur et metteur en scène connaît le coin comme sa poche. Il a travaillé à la Province du Brabant wallon et joué dans ses plus belles salles, de Nivelles à Wavre.
Aujourd’hui, il franchit une nouvelle étape avec l’ouverture du Théâtre Bonair, à Braine-l’Alleud.
Le plaisir de faire jouer les autres
« Je produis aussi pas mal de spectacles, et ça faisait un bout de temps que je voulais être responsable d’un lieu », confie-t-il. L’idée est née d’une rencontre avec Serge Bassen, propriétaire de la Ferme Bonair.
Ensemble, ils décident de transformer l’ancien entrepôt communal en véritable salle de spectacle. « C’est un vrai théâtre, avec des lumières, de la fumée… j’aime que les gens viennent voir quelque chose de totalement en dehors de la réalité. »
Le comédien se réjouit de ce nouveau défi. « C’est plus de travail évidemment, mais c’est un parcours logique quand tu es comédien. »
Ce lieu, il le veut accueillant, professionnel et ouvert à la diversité. La salle de 150 places offre une proximité rare entre artistes et public.
Une programmation qui donne confiance
Le Théâtre Bonair a ouvert avec une série de spectacles forts : McCartney, Queen, Olivier Laurent dans Brel, ou encore Alex Vizorek. « Au départ, je voulais vraiment des légendes, des spectacles très puissants. »
Une manière d’attirer la curiosité et de bâtir la confiance du public. La programmation, déjà complète jusqu’au printemps, reste volontairement variée : humour, théâtre musical, hypnose ou créations contemporaines.
« Je crois que quand on gère un lieu comme ça, il faut d’abord investir et demander aux gens de nous faire confiance », explique-t-il. La salle accueille aussi des spectacles inédits, comme Une vie sur mesure ou Climax, abordant l’écologie avec humour.
Entre scène et nature
Michael Dufour continue en parallèle sa tournée du spectacle Le coup de pelle, joué dans tout le pays, notamment à Nivelles et Wavre.
Il reste fidèle à son style : un humour de situation, belge et surprenant. « Je casse les codes du théâtre ; c’est du surréalisme, de l’autodérision. »
Attaché à ses racines, il partage avec enthousiasme les trésors du Brabant wallon. « Ce que j’aime ici, c’est qu’en deux secondes on quitte la ville pour se retrouver dans la nature. »
Entre deux représentations, il aime flâner sur la Grand-Place de Nivelles, se promener près du Lion de Waterloo – qu’il connaît « particulièrement bien » pour l’avoir jadis escaladé lors d’un défi télévisé – ou emmener ses enfants découvrir le musée Folon.
« Le Brabant wallon, c’est une belle région. En deux minutes, on est dans les bois, et en une heure, au Thalys pour Paris. » Un équilibre parfait entre la scène, la nature et la vie de famille.
https://fermebonair.be/theatre/
(Ndlr : Visitez notre site web pour un article plus complet, Michael a une vie passionnante qu’il nous est impossible de résumer ici…)
(Ndlr : Visitez notre site web pour un article plus complet, Michael a une vie passionnante qu’il nous est impossible de résumer ici…)


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