Désormais, les milieux d’accueil privés qui souhaitent bénéficier d’une subvention pour créer de nouvelles places pourront appliquer un tarif plafonné à 900 euros par an, contre 718 euros auparavant.
Ce nouveau plafond, aligné sur le tarif maximal fixé annuellement par l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance), entre en vigueur en 2025.
Une décision pragmatique et nécessaire, qui vise à redonner de l’air à un secteur privé souvent mis à mal, et à soutenir un pilier essentiel du quotidien de milliers de familles :
l’accueil de la petite enfance.
Ce nouveau plafond, aligné sur le tarif maximal fixé annuellement par l’ONE (Office de la Naissance et de l’Enfance), entre en vigueur en 2025.
Une décision pragmatique et nécessaire, qui vise à redonner de l’air à un secteur privé souvent mis à mal, et à soutenir un pilier essentiel du quotidien de milliers de familles :
l’accueil de la petite enfance.
Le casse-tête des parents : trouver une place en crèche
Même si le Brabant wallon affiche un taux de couverture supérieur à la moyenne wallonne (53,5 % contre 37 % en 2023), le manque de places d’accueil reste une réalité.
De nombreux parents – en particulier les jeunes actifs – peinent à trouver une solution adaptée pour faire garder leur enfant.
La pression démographique, combinée à des critères stricts d’agrément, rend la création de nouvelles structures complexe.
Les délais d’attente s’allongent, et les solutions alternatives, comme les crèches privées non subventionnées, deviennent indispensables pour combler les lacunes de l’offre.
Des structures sous tension
Les milieux d’accueil non subventionnés souffrent d’un déséquilibre structurel : alors que leurs charges (personnel, énergie, loyers…) augmentent, leurs ressources restent limitées.
Jusqu’à présent, pour prétendre à un subside provincial, ils devaient plafonner leurs tarifs à 718 euros par an, un montant qui ne permettait plus de couvrir les coûts réels.
Jusqu’à présent, pour prétendre à un subside provincial, ils devaient plafonner leurs tarifs à 718 euros par an, un montant qui ne permettait plus de couvrir les coûts réels.
Cette contrainte tarifaire représentait une barrière quasi infranchissable pour de nombreuses crèches, qui devaient renoncer à une aide pourtant précieuse pour leur développement ou leur survie.
Une mesure attendue et salutaire
Alertée par les résultats de l’étude menée par l’asbl Impactoo et par les nombreuses remontées du terrain, la Province a choisi de réagir.
Le nouveau plafond de 900 euros permettra aux structures privées de rééquilibrer leur modèle économique tout en continuant à proposer une tarification équitable, en fonction des revenus des familles.
Comme l’explique Benjamin Goes, Député provincial en charge de la Petite enfance :
Le nouveau plafond de 900 euros permettra aux structures privées de rééquilibrer leur modèle économique tout en continuant à proposer une tarification équitable, en fonction des revenus des familles.
Comme l’explique Benjamin Goes, Député provincial en charge de la Petite enfance :
« L’investissement dans l’accueil de la petite enfance est une priorité pour la Province du Brabant wallon. Je me réjouis que via ce mécanisme, nous puissions stabiliser et ancrer les places fragilisées du secteur privé. Cette mesure cible 1 899 places dans notre province, c’est un vrai soulagement pour les crèches concernées. »
Soutien à tous les acteurs, publics et privés
Cette réforme s’inscrit dans une logique d’équité entre les différents types de milieux d’accueil. Trop souvent, les structures privées sont perçues comme moins légitimes ou moins soutenues, alors qu’elles assurent un service complémentaire fondamental.
Tanguy Stuckens, Président du Collège provincial, insiste sur cette volonté d’inclusion :
« Cette décision témoigne de notre volonté de soutenir l’ensemble des acteurs de l’accueil de la petite enfance, qu’ils soient publics ou privés. En harmonisant le plafond tarifaire avec celui appliqué par l’ONE, nous permettons aux structures privées de poursuivre leur mission essentielle auprès des familles.
C’est une mesure concrète pour la pérennité des milieux d’accueil privés, et un renforcement de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle pour les familles du Brabant wallon. »
Une égalité de traitement pour toutes les crèches
Fait notable : cette mesure ne s’applique pas uniquement aux nouvelles demandes de subvention.
Les crèches ayant déjà bénéficié d’un soutien provincial avant 2022 pourront également adapter leurs tarifs selon le nouveau plafond.
Une égalité de traitement bienvenue, qui évite une fracture entre les "anciennes" et "nouvelles" structures aidées.
Un engagement de longue date
Ce nouveau coup de pouce s’inscrit dans un engagement provincial constant en faveur de l’accueil de la petite enfance.
Depuis 2014, plus de 14 270 places ont été créées ou mises en conformité grâce au partenariat entre le Brabant wallon et les opérateurs de terrain.
Cette stratégie porte ses fruits : elle permet aux familles d’accéder à des places de qualité, proches de chez elles, dans un cadre rassurant.
En améliorant la viabilité financière des crèches privées, la Province agit concrètement pour la pérennité du secteur, et pour le bien-être des familles.
Depuis 2014, plus de 14 270 places ont été créées ou mises en conformité grâce au partenariat entre le Brabant wallon et les opérateurs de terrain.
Cette stratégie porte ses fruits : elle permet aux familles d’accéder à des places de qualité, proches de chez elles, dans un cadre rassurant.
En améliorant la viabilité financière des crèches privées, la Province agit concrètement pour la pérennité du secteur, et pour le bien-être des familles.
Un levier pour l’emploi local et l’équilibre familial
Au-delà des enjeux liés à l’accueil des enfants, cette réforme contribue à favoriser l’emploi local, notamment féminin, en permettant à davantage de parents de reprendre ou poursuivre leur activité professionnelle dans de bonnes conditions.
C’est également un facteur d’égalité des chances pour les enfants, qui bénéficient dès le plus jeune âge d’un environnement stimulant, encadré par des professionnels formés et reconnus.
C’est également un facteur d’égalité des chances pour les enfants, qui bénéficient dès le plus jeune âge d’un environnement stimulant, encadré par des professionnels formés et reconnus.
En conclusion : un pas de plus vers une politique familiale ambitieuse
En revalorisant le plafond tarifaire applicable aux crèches privées, le Brabant wallon fait plus qu’ajuster un barème : il envoie un message clair aux familles et aux professionnels de la petite enfance.
Celui d’une Province qui écoute, qui soutient et qui agit, pour bâtir un modèle d’accueil accessible, durable et cohérent.
Celui d’une Province qui écoute, qui soutient et qui agit, pour bâtir un modèle d’accueil accessible, durable et cohérent.
Infos pratiques :
Le nouveau plafond de 900 euros/an entrera en vigueur dès 2025.
Il s’appliquera à toutes les crèches privées souhaitant solliciter un subside provincial, y compris celles ayant bénéficié d’une aide avant 2022.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site web partenaire : https://www.brabantwallon.be/
Il s’appliquera à toutes les crèches privées souhaitant solliciter un subside provincial, y compris celles ayant bénéficié d’une aide avant 2022.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site web partenaire : https://www.brabantwallon.be/