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Derrière les cuves en acier, Antoine Lambourg sourit : « On brassait entre amis. Puis j’ai repris des études de génie brassicole. »
Valduc Rio voit le jour en 2014.
En 2016, le bâtiment est achevé ; en avril 2017, la première bière sort des cuves.
Bio-ingénieur de formation, Antoine rencontre Peter sur les bancs du master.
Lui part deux ans chez Anders ; Antoine, lui, cherche un lieu, dessine les plans, monte les dossiers, trouve des investisseurs.
Ils structurent un modèle simple: une coopérative pour l’outil (Thor) et marque (Valduc).
Aujourd’hui, tout passe par Thor.
Pourquoi ici ? Antoine vit et a étudié à Louvain-la-Neuve.
L’eau locale est de qualité, l’accessibilité est idéale, à deux pas du centre du pays.
Et surtout, la brasserie s’inscrit dans un tissu rural vivant.
Côté énergie, l’installation mise sur le solaire, la récupération de chaleur et la réutilisation de l’eau de refroidissement.
Valduc Rio voit le jour en 2014.
En 2016, le bâtiment est achevé ; en avril 2017, la première bière sort des cuves.
Bio-ingénieur de formation, Antoine rencontre Peter sur les bancs du master.
Lui part deux ans chez Anders ; Antoine, lui, cherche un lieu, dessine les plans, monte les dossiers, trouve des investisseurs.
« J’ai travaillé dans la construction énergétique et l’immobilier : ça aide. »
Ils structurent un modèle simple: une coopérative pour l’outil (Thor) et marque (Valduc).
Aujourd’hui, tout passe par Thor.
Pourquoi ici ? Antoine vit et a étudié à Louvain-la-Neuve.
L’eau locale est de qualité, l’accessibilité est idéale, à deux pas du centre du pays.
Et surtout, la brasserie s’inscrit dans un tissu rural vivant.
« Je ne voulais pas d’un zoning. Les drêches nourrissent les vaches, le fumier enrichit les champs d’orge qui reviennent chez nous. »
Côté énergie, l’installation mise sur le solaire, la récupération de chaleur et la réutilisation de l’eau de refroidissement.
Des bières qui racontent une histoire
La gamme se construit à partir d’histoires vécues.
La Valduc Rio, d’abord : clin d’œil aux Diables rouges (Rio 2014), au houblon Amarillo aux accents d’agrumes… et à une demande en mariage à Rio.
Vient ensuite la Petite Sœur, une blanche offerte en guise de dragées à la maternité.
Arrive la Thor, brune de caractère (9%), portée par des malts fumés.
Puis la Festive et la Fée Verte.
Côté visuel, un univers ludique où se côtoient Rio, Thor, Petite Sœur, Fée Verte et la « Fée Steve ».
Deux bières décrochent l’or (meilleure ambrée et meilleure blanche).
Et enfin tout près, la Gourmandine (bière fruitée au jus de pomme et de cassis provenant du verger de la Chise non loin de chez nous).
Vendre, c’est rayonner progressivement.
Épiceries fines, magasins de bières, HoReCa via distributeurs, événements, et quelques grandes enseignes en produits locaux.
L’export reste modeste (France régulière, ponctuellement Japon et Canada).
La crise a validé la stratégie: l’HoReCa à l'arrêt, le magasin a tenu la barre.
Un lieu de convivialité et d’innovation
Au-delà des bouteilles, la brasserie est un lieu à vivre.
Visites et dégustations (groupes dès dix personnes) pour comprendre les matières premières, le processus et les outils.
Ateliers brassage: de 100 L ludiques jusqu’à 2 000 ou 4 000 L pour des associations ou pour dépanner une brasserie.
Une salle accueille aussi les entreprises.
Chaque année, des portes ouvertes coïncident la Fête de la Musique: concerts, animations familles et petite restauration animent la cour.
L’innovation se glisse dans des séries limitées.
La « Joker » change à chaque brassin (6,3 %): même étiquette, recettes qui évoluent.
Dernière en date, la Joker Pepper aux trois poivres. « C’est notre terrain de jeu. »
La maison signe aussi une vraie bière d’abbaye avec les sœurs bénédictines de la Paix Notre-Dame, et relance une recette sans alcool, de plus en plus demandée.
Derrière la technique, une ligne claire : faire bon, simple, juste.
« Quatre ingrédients, pas d’adjuvants ni d’arômes. »
L’entrepreneuriat se lit dans le modèle coopératif, les investissements ciblés, l’ancrage rural et les circuits courts.
Un équilibre qui tient, parce que le projet a une âme et des racines.
Envie de découvrir, déguster ou brasser votre cuvée ?
La brasserie accueille groupes, entreprises et amateurs, sur réservation.
Valduc, côté histoire ; Thor, côté outil : une même volonté de fabriquer ici, avec convivialité.
Les visites se réservent facilement ; les groupes sont, bien sûr, plus que les bienvenus.
Infos pratiques :
Mail : info@brasserievalduc.be
Téléphone : 081 83 48 55
Adresse : 38 Rue du Ponceau, 1360 Perwez
Pour plus d'information, vous pouvez consulter notre site partenaire : https://www.brasserievalduc.be/
