Tchernobyl, en russe, se traduit par absinthe, l’herbe de l’oubli…
Humain et poétique, mêlant jeu d’acteurs, marionnettes et vidéo, ce spectacle nous ouvre définitivement les yeux sur un sujet d’actualité sensible. On n’entend aucune colère, mais de la nostalgie, une douceur infinie et même des rires, parfois.
La nouvelle création de la compagnie Point Zéro frappe à nouveau fort et juste.
Jean-Michel D’Hoop retourne les cendres de Tchernobyl pour aller à la rencontre des « gens de l’après ». Inspirée des récits de Svetlana Alexievitch et de paroles récoltées sur place par l’équipe elle-même, la pièce s’éloigne vite du documentaire grâce à la présence de marionnettes monstrueuses et fantomatiques. Dans une atmosphère apocalyptique, elles disent mieux que les mots le gâchis et l’aveuglement collectif autour du nucléaire. Le Soir, Catherine Makereel
Mise en scène : Jean-Michel d’Hoop assisté de François Regout, avec Léone François Janssens, Léa Le Fell, Héloïse Meire, Corentin Skwara et Benjamin Torrini, Vidéos : Yoann Stehr, Musique : Pierre Jacqmin ; Scénographie Olivier Wiame ; Marionnettes : Ségolène Denis assistée de Monelle Van Gyzegem ; Lumières Xavier Lauwers
Un spectacle de la Cie Point Zéro en coproduction avec le Théâtre de Poche et la Coop asbl