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C’est la fête, la fête !

Olivier Saxe, ce chanteur (toujours de bonne humeur) qui parvient à mettre une ambiance du tonnerre à chacune de ses représentations nous raconte son parcours et la joie que lui procure depuis toujours ce métier. Il nous fera le plaisir d’être parmi nous lors de la braderie de Wavre, ce 18 juin 2011. Découvrons-le de manière un peu plus intime à travers ces lignes.



C’est la fête, la fête !
Malgré tes apparitions, tu n’es pas vraiment connu du grand public. Est-ce un choix de ta part ?

En réalité, je travaille énormément en entreprise, ce sont elles qui m’engagent principalement. Mes deux seuls rendez-vous publics récurrents sont le 21 juillet à Saint-Tropez et le weekend du 15 août à Knokke (le vendredi 12 à la Place du Phare, la Lichttorenplein !). La commune de Wavre, en collaboration avec l’association des commerçants m’a fait l’honneur de me demander de venir animer la soirée de la braderie, et c’est avec joie que j’ai accepté. Mon désir premier est d’être sur scène et m’amuser. Je me produis donc là où l’on me le demande, quelque soit le type de manifestation proposée.

On peut donc dire que tu t’épanouis pleinement dans ce métier ?

Evidemment. J’ai un métier extraordinaire dans la mesure où il me permet, depuis 21 ans, de faire ce que j’aime vraiment, à savoir chanter et prendre du bon temps ; un jour devant 40 personnes en entreprise, le lendemain lors d’un mariage, le surlendemain à l’occasion d’une braderie…. Chaque expérience est différente, nouvelle et unique et il est vrai que cette diversité me plaît beaucoup. Je vis ma passion, et je vis de ma passion ! Que rêver de plus !

C’est la fête, la fête !
Un titre (Encore et Encore) est sorti du lot. Peux-tu m’en dire un peu plus ?

Il y a un an, j’ai rencontré l’équipe de Akamusic. Ils m’ont présenté un excellent compositeur – Fred Fraikin – avec lequel j’ai créé un morceau qui racontait une histoire d’amour et dont j’étais vraiment satisfait en définitive. Malheureusement, aucune radio n’en a voulu, certains prétextant même que ce morceau n’était pas du tout dans l’air du temps et ne correspondait pas aux standards du moment. Il est donc en quelque sorte « mort-né ».

As-tu suivi des études et pensais-tu te destiner à ce métier ?

J’ai toujours aimé être sur scène. Je me souviens de mon enfance, chez les scouts c’est moi qui tournais autour du feu, à l’école j’organisais les chahuts ou encore les spectacles d’imitation pour mes camarades. Dès ce moment, je me suis rendu compte que c’était une véritable passion. Plus tard, j’ai commencé des études de communication & journalisme à l’ULB même si je n’étais pas le plus assidu des élèves. Une fois arrivé en licence, j’ai eu quelques dates qui se profilaient et j’ai préféré me consacrer à ma passion que je trouvais plus enrichissante…et plus motivante ! Mais que les jeunes ne m’écoutent pas ! Il faut travailler ! Héhéhé…

C’est la fête, la fête !
Est-ce ton activité professionnelle principale ?

Oui et j’arrive à en vivre car je suis aussi organisateur d’événements. Je peux proposer le son, l’éclairage, la technique, le show laser, le mur lumineux ou encore monter des tentes, proposer un traiteur, … mais dans 99% des cas, cette organisation tourne autour de mon animation. A Wavre, par exemple, à l’occasion de la braderie du 18 juin, je serai en charge de fournir la tente qui protège les musiciens, l’orchestre, le son, l’éclairage… et je gère la surprise offerte par la commune après mon concert ! Chuuuut !

Quels conseils pourrais-tu donner aux plus jeunes qui désirent faire carrière dans ce domaine ?

A quelques rares exceptions près, il n’y a que la scène qui permette de vivre dans ce métier. Personnellement, je pense que les artistes vont de plus en plus revenir vers la scène. En effet, avec tous les moyens de communications qui sont mis à notre disposition aujourd’hui - que ce soit les Smartphones, Facebook, téléchargements ou autres – et qui permettent une hyper communication virtuelle et paradoxalement tellement individuelle, les gens vont revenir vers la scène et donc faire vivre les artistes.

C’est la fête, la fête !
Tu ne crois donc pas à la dématérialisation de la musique ?

Si, vu que c’est le moyen le plus répandu pour acheter de la musique aujourd’hui. Mais quand on sait que sur un titre vendu à 0,99 €, un artiste de renommée internationale ne va toucher que quelques centimes, comment peut-il encore gagner sa vie ? Sans parler du piratage des morceaux qui vient s’ajouter à cela.

Ton répertoire est-il uniquement francophone ?

Pas du tout. Nous avons un répertoire francophone, néerlandophone et anglophone. Nous chantons même en hébreu ! Je m’occupe personnellement du français, du néerlandais et de l’hébreu, et les autres membres du groupe se chargent de tous les titres en anglais. Je m’en réserve quelques-uns quand même… pour ma… Satisfaction ! (avec l’accent anglais !)

Combien êtes-vous sur scène ?

Nous sommes onze en tout. Au fil du temps, nous somme peu à peu parvenus à créer une formation composée de six musiciens (deux guitares, basse, deux clavier et batterie) et quatre chanteurs sur se produisent à chaque fois avec moi. Appelée le Saxe’Band, elle offre au public une énergie folle, à chaque représentation.

Quelles sont tes influences musicales ?

On se concentre sur les numéros 1 du Hit-Parade. Que ce soit dans un registre soul, funk ou bien rock’n’roll. Mais aussi de la variété française : il y a trois ans, lors du retour de Michel Polnareff, on a créé un medley de 10 minutes consacré à l’artiste. Aujourd’hui, on travaille sur un medley Dance qui reprend tous les tubes actuels et qui sera d’ailleurs présenté pour la première fois à Wavre le 18 juin. Pour citer quelques noms de notre répertoire : Michael Jackson, The Doobie Brothers, Johnny Hallyday, Barry White, Calogero, The Rolling Stones, Goldman, Ben Oncle Soul,…


C’est la fête, la fête !
Tout cela doit te demander beaucoup de temps. Et les vacances ?

Je n’ai malheureusement pas souvent l’occasion de partir en vacances vu mon emploi du temps très chargé, mais lorsque je parviens à prendre un peu de temps, mon but premier est de me retrouver au calme, loin du monde et du bruit afin de décompresser. Par exemple, lorsque j’organise le 21 juillet à St-Tropez, j’essaye de m’octroyer quelques heures de repos entre les différents rendez-vous avant le grand rush.

Peux-tu nous en dire un peu plus à ce propos de cet événement ?

C’est vraiment MON gros événement de l’année. Nus en sommes déjà à la 19eme édition. Et c’est un spectacle de grand envergure : Un show son et lumière exceptionnel avec un mur LED de 50m2, une scène pyrotechnique de 100m2, un show laser magnifique… sur la mythique place des Lices de Saint-Tropez. Tout cela me demande énormément de travail, tant pour la préparation que pour l’organisation. Recherche de sponsors, déplacement de neuf semi-remorques au départ de la Belgique… Nous devons absolument tout monter en partant de rien. Mais quel plaisir au final !

Un dernier mot pour conclure ?
Rendez-vous le samedi 18 juin à 21h précises sur la Place de l’Hôtel de Ville pour une soirée que j’espère inoubliable !

www.21-7.be et www.oliviersaxe.com

21 juillet à St-Trop & 18 juin à Wavre


Jean-François de Lavareille
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